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Le blog de laurentfly

parapentiste Breton, je partage mes vols tout partout

c'est en train de reviendre !

Publié le 7 Juin 2015 par laurentfly

Alors, depuis tout ce temps là ?

Pas facile tout les jours la vie d'un parapentiste. d'une part car il faut de la disponibilité et d'autre part parce qu'il faut "y être" mentalement. Faut avouer que j'ai manqué un peu des deux. Ce weekend m'a fait du bien.

Retour sur les foirades

que ce passe t-il pour que ça casse comme ça ? Depuis la sortie de l'hiver c'est une mauvaise série de cartons et de blessures qui s'abat sur les parapentistes locaux. D'abord Gwen et Alexis la même journée, suit Yann quelques jours plus tard, Brice un autre jour ou bien Sam la même semaine puis vient le tour de Jean Mi hier. Je ne donne pas d'état de santé car certains s'en remettent mieux que d'autres et je leurs souhaites à tous un bon rétablissement. Pour les causes ou les situations accidentogènes Manu fera une "matinée rencontre sécurité" le 20 juin à la maison des sports de Ploufragan, je vous y convie, volant de tout poil. http://www.goelandarmor.fr/1622-rencontres-securite

ça peut aider à trouver sa zone de confort pour beaucoup de monde. Tout ça pour dire que même sur nos "crêtes à mouettes" il faut rester vigilant... et humble autant que possible.

c'est en train de reviendre !

mon 3/4 de page

Je ne peux m'empêcher de persifler et parler du portrait qui est paru le dimanche 17 mai dans notre quotidien national, Ouest France. Cette article où je conte quelques billevesées et pérégrinations aériennes sur ma vie si futile. Oh oh oh, diantre !

Ce qui me fout la rage c'est que le seul jour où l'on nous donne le droit de voler sur la lage du Val André... Je ne suis pas dispo ! Fuck ! C'est pas grave, on avaient testés cette hiver pour connaitre la possibilité du vol... Check ! Bon faut admettre que c'était pas des conditions de tapettes 

16 m², détrimé à fond et ça tient sur le sable..."- Faut admettre, c'est du brutal !"

c'est en train de reviendre !

Mettre un peu l'Ucross au repos

Comme la Titine commence à avoir des signes de fatigue j'évite de lui coller des heures inutiles de soaring. Gaston étant dans l' impossibilité de voler m'a prêté sa Boom 5, et plus récemment la GTO aussi. En bord de mer et dans des conditions classiques j'aime vraiment bien la Boom 5, un gun qui m'a servi à faire de jolis vols dont un aller/retour Piégu/Caroual tout par le haut dans une sorte de confluence de brise NO et de vent météo NE (ou l'inverse, je ,ne me souviens plus). C'est seulement en posant que j'ai compris pourquoi ça ne décollait plus du haut... ça file vite ces ailes !

Le lendemain je me fais un peu d'envoyade sous le biplace Takoo 3 à l'occasion d'un baptême d'un pilote d'ULM... ça envoie bien c'te gros engin !

c'est en train de reviendre !c'est en train de reviendre !

un weekend à départ de cross

cette fois-çi j'ai mon samedi/dimanche et je compte bien en profiter. Gaston m'a prêté sa GTO et je vais m'amuser un peu.

Je me rends samedi midi à Bilfot bien que je doute de ce choix. Le flux est Ouest mais la prévision annonce du NO vers le début d'après midi. Quand je vois arrivé Manu je suis un peu rassuré sur mon choix mais je ne suis pas conquis. Je vole durant une heure en jouant dans des bullettes mais rien de consistant. Comme toute l'équipe déménage vers le MiletPat puisque le vent "fait penser que" ça devient NO, je remonte la côte en compagnie de Manu sous son biplace mais arrivé devant le déco je m'aperçois que ce n'est pas le bon site non plus. Finalement je préfère me rapatrier vers le déco de Bilfot. En cas de merdouille je finis à Port Lazo et c'est marre. Seulement, en passant devant le camping je ne peux pas résister à l'envie d'enrouler ces petits pétards. A ce jeu je prends facile 180/200m jusqu' à un moment où je vois des risées bien prononcées sur le plan d'eau. Ma décision est prise, plutôt que m’évertuer à perdre 200m dans du vent fort je préfère profiter de cette bulle et voir ce que ça donne derrière. Dommage, la dérive était toute pourrie et je fini dans des champs devant la pointe de Minard. Le temps de revenir sur site le vent est devenu très fort et tout bordel, trop droit à MiletPat, trop gauche à Bilfot, très couleur local. Le seul à tirer son épingle du jeu c'est Patrick C sous son delta qui fera un plaf' à 900m pour poser à Lantic.

Ça part direction les éoliennes!

Après une halte à la pointe du Roselier, où le vent est dans le tout haut de la fourchette, j'abandonne après une tentative avortée et je repars vers St Pabu. De toute façon je me rapproche de chez moi.

Quand j'arrive au niveau du château d'eau,d'où l'on a une vue panoramique sur la plage, je suis surpris de la différence des conditions de vent que les ailes laissent entendre. Ca ne vole pas haut du tout, au point que dans ma certitude et venant de Bilfot où la balise donne du 40 Km/h et le Roselier qui donne + de 30 Km/h, je me gare en bas pour y décoller. Je me rends rapidement compte de mon erreur et je rebrousse chemin pour rejoindre tout le monde là haut.

Quand j'arrive les ailes volent un peu au dessus de la pente mais rien que de très classique, du soaring de base. Je regarde ce ciel sans nuage et j'essaye de comprendre ce qui se trame...? Je déplie sans trainer, j'observe qu' à la hauteur du déco (55m environ) ça "ventile" quand même et en discutant avec Andréas il m'apprends qu'il est monté plusieurs fois à 300m dans des bonnes bulles.Il est 17h, il ne m'en faut pas plus pour penser que les conditions sont éloignées d'un dynamique à soaring. Je vais voir ce que je peux en faire !

J'enroule à Bienassis

rapidement je suis bien au dessus du relief, le vent n'est pas très soutenu et j'avance bien sous ma Ucross, c'est pour moi un bon signe car ça confirme que ces ascendances ne sont pas liées au dynamique mais bien du thermique.

Depuis mon balcon je continu à observer les ailes qui m'entourent et deux ou trois signes m'encouragent à penser qu'il y a quelques chose à jouer. Les ailes qui ce sont laissées enterrer peinent à remonter depuis le premier relief. Celles qui m'accompagnent vers les 120/130m traversent allègrement vers la plage des vallées tout en traversant de bonnes ascendances (quel gâchis).

Au bout d'un quart d'heure j'ai testé la masse d'air devant le relief, à gauche et à droite, ça monte de partout ! Alors que je tourne dans une bonne ascendance abordée très en avant du relief, je vois Manu tanké devant Nantois n'ayant pas pu raccroché le relief au retour du Piégu. C'est à ce moment que je me concentre sur mon ascendance, je crois que c'est la bonne. Comme ça tanke de partout et que moi je monte dans du + 1,5 m/s... C'est un thermique !!!

Vers 250m je ne lâche rien, je suis concentré à comprendre le noyau et à rapidement trouver la dérive. D'ailleurs c'est bon signe, la dérive est très faible. Je suis presque seul à cette altitude, un goélands c'est laissé embarqué dnas ce thermique mais il préfère transité vers la plage. Sale lâcheur ! Bête à soaring, va ! Quand je survole le hameau derrière le relief je reste bien calé dans mon thermique qui n'est pas très large ni très puissant, je dois piloter en finesse. Au château d'eau je crois perdre ma bulle mais j'arrive à recentrer et je continu jusqu'à près de 500m. Un peu avant je n'ai pas pu m'empêcher de profiter de ma vue sur le Val André. Les photos se sera pour une autre fois.

Mon thermique c'est essoufflé et c'est un ciel désespérément bleu qui m'attend. J'ai passé le bois de Bienassis loin par la droite et ma dérive m'envoie un peu à l'Ouest des éoliennes, mais je n'y vois rien pour accrocher. Je décide de viser les éoliennes et dans mon axe il y a un petit vallon boisé suivi d'une grande ferme porcine. je vais jouer ces contrastes ! Mais j'arrive trop bas, quand je sens un frémissement je ne peux pas identifié si c'est du rouleau ou un vrai déclenchement. Je tente quand même un soaring sur les bâtiments de porcherie mais j'ai la désagréable surprise de voir qu'ici aussi le vent est soutenu, c'est la brise qui est rentrée, rien à jouer. Je pose après 7 Km de cross à 500m devant les éoliennes

Prochaine étape... retour à la maison, Lamballe !

c'est en train de reviendre !c'est en train de reviendre !c'est en train de reviendre !
c'est en train de reviendre !

A L'heure du brunch

Dimanche je n'ai aucune ambition de vol. Je consulte les balises qui donne du fort à la pointe du Roselier. De toute façon la marée ne permet pas de décoller.. Mais il y a les immeubles ! Branle-bas de combat, je n'ai que très peu de temps devant moi. arrivé aux Rosaires je sais que le coefficient de marée est de 76 mais sur place je me rends compte que même un coef 76 ça recouvre toute la plage. Il est 11h et j'attends que la mer découvre un peu. Je piaffe d'impatience mais pour une bonne cohabitation j'attends d'avoir un semblant de posé en cas de raté. Il est 12h, je dois être à Yffiniac pour 13h... ça le fait ! Et même plutôt bien, j'espèrais un petit soaring sur le relief de l'école de voile. Au lieu de ça j'ai pu me balader jusqu'à la pointe de l'établette. En repassant devant la colonie de vacance un belle ascendance me cueille, j'enroule déjà mais je dois me rendre à l'évidence, je n'ai pas le temps de crosser. De plus je suis sans vario et l'exercice devient plus difficile sans cet outil. A un bon 250/300m, que j'estime, je fait cap les z'immeubles à regret. 12h40, posé. Pile poil dans les clous.

c'est en train de reviendre !c'est en train de reviendre !
c'est en train de reviendre !
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